Moustique tigre : agissons ensemble !
Présent depuis 2012 en Auvergne-Rhône-Alpes, le moustique tigre s’est installé progressivement dans notre région, et de manière particulièrement intense dans certaines de vos communes.
Outre la mise en place d’une surveillance renforcée à chaque saison, l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes a engagé un travail de concertation avec l’EIRAD (Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication), les conseils départementaux, la Métropole de Lyon et plusieurs communes afin de réaliser des outils de communication communs à l’échelle de la région pour sensibiliser la population, mais surtout l’inviter à agir.
L’ objectif commun : Que chaque citoyen s’implique et adopte des gestes très simples : vider, ranger, couvrir tout objet pouvant contenir de l’eau.
Afin de lutter contre la prolifération de cette espèce de moustiques, les seules mesures
efficaces consistent à détruire ses gites de reproduction constitués de petites collections d’eau !
Outre la destruction des gites larvaires dans le lieu où sont ressenties les nuisances, des actions doivent être initiées à l’échelon d’un quartier ou de la commune, dans les espaces publics et privés, afin de faire diminuer la densité de population de ce moustique d’une façon globale. Il s’agit alors d’actions ciblées visant la mobilisation de la population et de collectivité (mobilisation sociale).
Exemples de gites larvaires :
- soucoupes de pots de fleurs
- bidons de stockage d’eaux pluviales
- mobilier de jardin (pieds de parasols …)
- jouets
- terrasses sur plots, toits terrasses, tabourets
- d’évacuation des eaux pluviales, coffrets
- techniques, etc…
- piscines abandonnées ou bâches
La suppression des gîtes consiste à les vider (solution à privilégier), les couvrir, les remplir de sable ou gravillons, etc.
Cas des réserves d’eaux pluviales :
Objectif : rendre l’accès à l’eau impossible aux moustiques
Moyens :
- prévoir des systèmes de stockages conçus de façon à ce que l’accès à l’eau par les moustiques tigres soit impossible de façon pérenne : arrivée et sortie d’eau indépendantes, trop-plein, arrivée
d’eau déconnectée et isolée de la lame d’eau. - couvrir les réservoirs ouverts à l’air libre avec une moustiquaire ou un tissu fin, bien tendu afin qu’il n’entre pas au contact de l’eau.
C’est l’affaire de tous, commune et particuliers :
A traiter par le particulier 
A traiter par les agents municipaux
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